12 mai 2018, Arras-en-Lavedan, après-midi et soirée « Migrations d’hier et d’aujourd’hui »
Au cours de l’après-midi et de la soirée du 12 mai 2018, ont été présentés le recueil de nouvelles édité par Bearn-Argentina et le film « Lo que me contó abuelito », d’Agnès Lanusse et Dominique Gautier.
Programme complet de la journée :
Journée en mots et en images consacrée aux mouvements de migrations, notamment ceux qui lient Pays Basque, Béarn et Bigorre à l’Argentine. En présences de Pierre Castillou, auteur, Benoît Larradet, de l’association Béarn Argentina, Agnès Lanusse, réalisatrice et deux universitaires argentins de Santiago del Estero, Nord de l’Argentine, en ce moment sur notre territoire dans le cadre d’un travail de recherche pour rencontrer et filmer des migrants.
15h – 17h : Rencontre-dédicace avec Pierre Castillou, auteur du roman « Les frères Celhay », éditions MonHélios : de la Soule aux vignobles de Mendoza au cœur de l’Argentine, l’itinérance des frères Celhay à la recherche d’un monde meilleur, comme beaucoup de basques à la fin du XIXe siècle.
17h30 : Rencontre avec Benoît Larradet, autour du livre « Nouvelles du Rio de la Plata », un recueil de nouvelles issu du concours organisé par l’association Bearn-Argentina, sur le thème de l’émigration.
19h00 : Repas
20h30 : Projection de “Lo que me contó abuelito”, 2009, 61 mn. Film d’Agnès Lanusse et Dominique Gautier. Dans la mémoire de leurs descendants, que reste-t-il de l’histoire des émigrés pyrénéens en Argentine?
Pendant le XIXe siècle et le début du XXe, on estime à 120 000 le nombre de Béarnais qui ont quitté leur pays pour chercher une vie meilleure en Argentine. À partir de rencontres avec leurs descendants, le film nous fait découvrir l’itinéraire de ces émigrants : les raisons de leur départ, les conditions du voyage et la traversée, l’accueil en Argentine, leur intégration et leur rôle dans le développement du pays. Les témoignages apportent aussi un éclairage sur le besoin de retrouver des racines, de retisser des liens avec les familles de part et d’autre de l’Atlantique. L’intervention d’un écrivain, Alberto Sarramone, d’un historien argentin, Hernán Otero, et le témoignage de l’ancien ambassadeur d’Argentine à Paris, Archibaldo Lanus, apportent une dimension sociologique et historique aux propos du film.